2023/11/11 : Epoqu'auto à Lyon
Après cinq heures de route, me voici à Eurexpo Lyon à midi. Et pour la première fois, le couac : nous restons bloqués pendant 1h15 jusqu'à ce qu'un parking supplémentaire soit ouvert. Encore 40 minutes puis je stationne : il est 14h00. Pour qui vient de loin l'amputation de deux heures de visite est énorme.
Car ce salon est un festival, une réussite, une gloire pour nos anciennes, un musée flamboyant. Tout ce dont vous rêvez est à Epoqu'auto : miniatures, jouets, cycles, motos, youngtimers (exposées ou à vendre), sportives, anciennes, dream cars, cyclecars, autocars, poids lourds, prototypes, vente aux enchères, œuvres d'art, plaques émaillées, accessoires anciens pour l'auto ou son chauffeur, mode, goodies, outillage, écoles d'apprentissage, autodidactes, professionnels de la restauration sans oublier celle qui comble notre appétit. Deux jours sont nécessaires pour tout visiter, sept heures au pas de charge que je devrai condenser en cinq. Pour cette raison, mes photos habituellement sélectives le seront plus encore. Je m'en excuse auprès des stands que j'aurais aimé valoriser : impossible de faire autrement !
Premier arrêt au point presse pour un excellent accueil, un café, le plan et un échange avec François Allain, célèbre animateur de Vintage Mécanic qui a le mérite de démocratiser et booster notre passion. J'évoque sa présence aux Invalides lors du départ de Fanny Adam (lire ici).
L'entrée d'Epoqu'auto commence d'ordinaire par un choc esthétique.
La palette historique du plateau Cadillac est de taille exceptionnelle, baigné de lumière. Qu'on ait songé à la transparence des vitrages exposés au soleil relève du must en matière de présentation, bravo ! D'autres stands ont plus de mal avec des poteaux qui coupent les prises de vue. Les raretés s'enchaînent, certaines à vendre ce qui les rend accessibles car les visiteurs adorent toucher.
J'apprécie les présentations didactiques, de travaux de restauration que l'on ne soupçonne pas toujours, à la reconstruction de structures et soubassements puis la carrosserie en passant par les boiseries.
Déambule une foule dense, beaucoup de femmes cette année, pas seulement accompagnatrices résignées mais intéressées, beaucoup de jeunes aussi, on piétine, on écarquille les yeux, on se fraye un chemin, on s'attend avec courtoisie et connivence pour photographier le dessous des capots. Intense satisfaction de voir que les français aiment toujours la mécanique, un faire soi-même gratifiant.
Peugeot fait très fort en déployant toute sa gamme des tous premiers modèles "Peugeot Frères" aux années 70-80. N'en présenter que trois remarquables n'est pas rendre justice au travail fourni. Je ne doute pas que ce stand animé par des comédiens en habits a procuré un immense plaisir aux passionnés du Lion.
Enfin arrive le village Citroën, toujours présent, bien organisé. Le retrouvera t-on à Paris ? Cela n'est pas certain. Profitons donc de Lyon.
Tandis que la Traction Universelle promeut cette année le thème "découpe ton patrimoine à ta guise", la Traction Rhône-Alpes propose aux futurs tractionnistes la vedette du film "Lucie Aubrac" de Claude Berri 1997, une émouvante 11BL 1937. A ses côtés, l'inventaire de notre patrimoine continue. J'aurai hélas manqué la 7B du stand Rackkatrac.
La visibilité des Citroën avant la Traction progresse de salons en salons et aide à la conquête de nouveaux adhérents. Cela fait chaud au coeur. Bravo pour votre tenacité. Florilège de photos avec calicots ou pas. A vous d'identifier vos clubs préférés.
En 2023, les clubs et bien sûr les Citroën ne sont pas en reste pour la refabrication de pièces et la sauvegarde du patrimoine. Sauf la Traction...
On discute technique, on expose de la technique. Etonnante vivacité alors que le Centenaire s'éloigne.
D'autres Peugeot et d'autres Citroën se dévoilent au gré des stands. Qu'est-ce que l'AKMD ? Trop tard, je dois cravacher.
Car il ne faut pas oublier la section très fournie des autocars et poids lourds, engins qui ne rentrent pas toujours dans l'appareil photo. Je n'en présente qu'une petite partie. Un grand merci pour l'énergie d'avoir déplacé tout ce matériel rien que pour nos yeux ébahis ! Pouvoir monter à bord, telle est la magie d'Epoqu'auto.
Continuons par du lourd : le nouveau stand FFVE multi-fonctionnel impressionne (il requiert plus d'un jour de montage) et les comptoirs, notamment celui des attestations, ne désemplissent pas par vagues. J'y fais des connaissances et - qui sait - de nouveaux amis dans une commune passion.
Passons par les Doyennes Panhard où trône une splendide X73 à glaces panoramiques et moteur sans soupapes venue par la route. Hum, cette odeur de sellerie... A ses côtés, un moteur restauré sur socle.
Hall 7, on trouvait même une collection de Renault Twingo ainsi qu'une réinterprétation de celle-ci à la mode électrique donc bardée comme il se doit d'un décor pour enfants ou pour sapin de Noël : leds clignotantes, lumières diverses, transparences, brillances, etc. N'insistez pas pour avoir des photos, non s'il vous plait, il n'y aura pas de telles photos sur ce blog.
Je termine par de vrais dream cars dont un beau plateau réservé aux Talbot avant de reprendre la route des sens.
A bientôt Lyon !
(voir compte rendu de l'année dernière ici)
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