2025/02/08 : Rétromobile - Paris
Vous l'avez compris, le but de ces reportages est de garder une trace des expositions afin de faciliter les recherches. Ce sont autant de témoignages des beautés industrielles qui nous entourent et que certains savent mettre en valeur, qu'ils soient artisans, collectionneurs ou exposants. Combien de temps ces reportages resteront-ils en ligne ? Je ne le sais pas. J'ai d'ailleurs bien d'autres photos des Rétromobile précédents.
Me voici "bloguement" de retour dix ans après (lire ici). Même si cette édition ne me parait pas exceptionnelle, elle recèle des choses très intéressantes. Ici encore vous trouverez un choix partial.
J'ai un faible pour les Facel Vega HK500 aux lignes tendues donc la HK2 ne pouvait que me plaire.
Dans les youngtimers à vendre (stand sur lequel je passe habituellement très vite, n'ayant hélas pas de passion pour des véhicules qui ne sont ni très beaux ni technologiquement avancés mais plutôt fades, ceci restant un avis personnel donc contestable), je découvre une auto que je ne connaissais pas : une Sunbeam Venezia aux allures de Lancia. Les ailerons ne disparaissent que progressivement milieu et fin des années 60.
Remarquons cette moderne Studebaker Avanti :
Je franchis la passerelle vitrée où sont exposées plusieurs autochenilles que je n'ai hélas pas photographiées. Malgré leur palmarès impressionnant et leurs usages multiples tant civil que militaire, elles entrent pour moi dans la catégorie des poids lourds impraticables sur chaussée. Que peut-on faire de nos jours avec une autochenille, mis à part quelques ronds dans son terrain ? L'exposition fêtait Adolphe Kégresse, ce qui est légitime mais elle a oublié Jacques Hinstin. Et sans Hinstin qui était associé dans les engrenages Citroën, pas de développement possible pour Kégresse.
Je découvre la Bugatti ambulance type 46 présentée par le Musée de Mulhouse. Je l'ai déjà écrit je n'y reviens pas, mis à part le type 64... focalisons-nous plutôt sur son moteur, point fort de ces autos.
Une Itala très désirable pour aller faire une course.
Une De Dion Bouton était fièrement mis en valeur par la ville de Puteaux. Pour l'anecdote, le plombier qui intervenait chez nous s'appelait M. De Dion. Il racontait qu'il était le descendant direct du marquis Jules-Albert de Dion, fondateur de la marque avec MM Georges Bouton et celui qu'on oublie toujours Charles Trépardoux : la firme De Dion-Bouton & Trépardoux. Il imitait même la signature de son aïeul !
Arrive le plateau des marques dont le stand Citroên. Financé par DS Automobiles, il est impossible d'échapper à la présentation de la dernière DS8 façon Mondial de l'Automobile alors que nous sommes dans un salon de voitures anciennes. La DS, la vraie, est mise à l'honneur pour son 70ème anniversaire avec deux prouesses : la reconstitution de la DS verticale et de la DS ballons. Il fallait le faire : bravo aux équipes qui ont imaginé et conçu ces décors, lustre d'époque y compris.
Ces autos, notamment pour moi la version à phares ronds, concentrent sur elles du caractère et de la technologie au fonctionnement presque poétique : du liquide et de l'air. Sans oublier leurs teintes de carrosserie éclatantes qui font envie...
Le stand Skoda attirait mon attention. Cette marque n'est pas étrangère à Automobiles Citroën dont elle a repris la fabrication des engrenages en Autriche-Hongrie. Pensez-y lorsque vous verrez une Skoda sur la route.
Les stands d'associations ou de marchands s'enchainent avec des plaisirs pour les yeux, des rêves de tourisme plein la tête en Lancia et des envies de pilotage de moteur Bentley.
Au-delà de la foule qui l'entoure, au loin, j'aperçois le stand de la Traction Universelle. Trop de monde et encore une 15 ? Je vais faire l'impasse. Sauf qu'il s'agissait de la 15 du Général de Gaulle. D'où l'importance de communiquer en amont pour créer l'événement...
Voici le stand des amis de Gabriel Voisin, toujours très bien décoré et Gabriel vient toujours en voisin.
Ce génial inventeur imagine en 1945 une voiturette à roues en losange. Elle vient d'être récupérée par un membre du club. Admirez à gauche la sellerie Art déco : elle motive à monter en voiture.
Les lignes fuselées de cette Fiat 8V berlinetta 1954 me l'ont rendue bien désirable mais comme toute pièce rare, sa cote la rend inaccessible.
Lorsque des marchands (ici AVC Prague) n'ont pas peur de proposer à la vente des véhicules plus anciens, cela dénote un retour à l'extravagance. En effet un vrai collectionneur ne cherche pas seulement le confort ou l'efficacité (tourner la clef et partir) mais à vivre une expérience différente, quelque soit le type de véhicule.
Finissons ce festival par une rareté : la Tatra T77 1935 à moteur 8 cylindres arrière refroidi par air.
Il est temps de visiter Paris, la Cathédrale Notre Dame restaurée dont l'orgue fait mugir une tempête de notes qui tourmente les âmes sous les voutes de pierre et le quartier de la Bastille. M de Beaumarchais vous salue bien !
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