2015/04/18 : Retour aux sources
Pour fêter ce 18 avril, j'essaie toujours de faire différent de l'année précédente. En 2014, ce fut une commémoration en photo par des tractionnistes de toute la France devant des concessions Citroën, opération à l'initiative de mon ami et auteur éclairé Bertrand de Lamotte.
En 2015, j'ai décidé de revenir à Paris. D'abord pour finaliser quelques achats et cadeaux qui ne pouvaient exceptionnellement supporter les excellents services de la Poste française (dont j'ai une vision idyllique très "Alexandre Dumas"). Le soleil est au rendez-vous, les parisiens partis en vacances, je traverse la capitale en voiture, admirant tous ces beaux monuments, les colonnes Art déco de la Porte de Versailles, l'Ecole Militaire, les Invalides, le Palais de Chaillot, la Tour Eiffel, etc.
Porte de Versailles, lieu du salon Rétromobile
André Citroën s'est ressourcé en Amérique. Il respirait plus large. Je ne peux oublier New York (comment le pourrais-je ?) mais je me ressource modestement et régulièrement dans notre capitale.
Arrêt dans le 6ème puis dans le 16ème non loin de la rue Octave Feuillet.
Etonnement : qu'il est doux de se sentir un peu chez soi…
Je me dirige ensuite vers les anciennes usines de Javel. 21°C, plein soleil. Le Parc André Citroën avec ses fraicheurs, ses senteurs, ses patios et ses plantations rares est la halte idéale. Dommage que l'on ne puisse y pique-niquer. Voici au milieu de la ville une oasis de verdure de type "Croisière Noire" qu'aurait approuvé le Patron. Il fait beau, les jets d'eau sont rafraichissants. Les serres n'ont pas bougé. Les chaînes de Javel sont envahies de végétations de type australiennes.
Le buste du Patron figure en bonne place - quoique discrète - à l'entrée sud.
Certes, il n'y a pas 6300 personnes comme pour le banquet 1933, mais cette fréquentation est réconfortante.
Avant la chaîne. Aujourd'hui la verdure.
Ci-dessous l'entrée du hall, côté Seine. Les rails passent dans le bureau du Patron.
Les véhicules Citroën ne sont pas oubliés et c'est tant mieux !
Passage obligé par les mythiques rues Leblanc, Saint-Charles, Balard. A la place des complexes modernes et sièges sociaux, je superpose et roule soudain au milieu des façades ajourées de l'usine, des ateliers, des sorties d'ouvriers. Le Bistrot d'André n'a guère changé.
Bistrot d'André à l'angle des rues Leblanc et Saint Charles. Un immeuble détenu à l'époque par le Patron.
Pour finir, je retrouve le rédac'chef de la revue Citroscopie qui tient aussi le Chat Botté, magasin qui propose les dernières miniatures Citroën.
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